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3° Assises Nationales de la Plaisance et des Pêches de loisirs en mer.

La lettre du Ministre

Monsieur TRAVERS n’a pu se déplacer, mais il était représenté par le Directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture (Quand même.)
 
Ce document est visible sur le site de la FNPPSF : cliquez ici je vous invite à le lire.
 
Notons que Mr TRAVERS est Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.
 
Mais où est la mer ????
 
Il nous dit être informé de l’importance de la pêche récréative, comme une activité touristique en constant essor.
 
Il est sensible aux pêches maritimes dans toutes leurs dimensions.
 
MAIS
 
il y a un mais : «Si l’impact économique est positif, sa pratique implique des impacts sur
l’environnement et sur les ressources halieutiques.»
 
En résumé, je crois comprendre : Même avec notre poids économique de quelques milliards d’euros (2,5 M€ pêche seule), nous serions des pollueurs , et notre prélèvement global de 3% sur la ressource, la met en danger.
 
Que veut on nous faire croire ??
 
«Ces éléments nécessitent des mesures de gestion, prises en concertation avec les acteurs concernés, notamment les Fédérations.»
 
OK - Nous sommes prêts, quand commençons nous ? A t on été consultés, avant la décision du 13 décembre à Bruxelles ? je n’ai vu aucune info sur le sujet.
 
Il favorise l’intérêt général et aspire à une cohabitation harmonieuse entre Pro et amateurs. Il nous rappelle qu’il est aussi ministre de l’alimentation et qu’a ce titre les professionnels ont toute son écoute, il faut bien nourrir le peuple.
 
Nous sommes avertis, la pêche récréative ne peut en aucun cas être favorisé au détriment de la pêche PRO.
 
Aurions nous eu de velléités agressives contre les professionnels ?? Je ne pense pas .
Est-ce que dénoncer des pratiques affligeantes pour la ressource, comme la pêche sans repos biologique, le pillage des frayères, l’usage d’engins inappropriés au respect des juvéniles ? J’ai enlevé la pêche au filet électrique, interdite momentanément depuis peu par l’UE, est-ce faire de mauvaises intentions envers les professionnels?
 
Notre attitude menace t elle une cohabitation harmonieuse, qui ne semble pas souhaitée par les professionnels, sauf erreur.
 
 
Par sa lettre Mr TRAVERS précise que les amateurs doivent intégrer la dimension d’une démarche responsable vis à vis de la ressource.
 
Ma question : Comment peut on agir sur la ressource avec 3% des prises. Pour certaines espèces, je ne suis pas sur que cela suffise à assurer le RMD (rendement maximale durable).
 
Il reconnait que l’enjeu premier est de connaitre les tenants et les aboutissants de la pêche de loisirs.
 
Faut il en déduire que jusqu’à ce que ces données soient acquises, nous resterons dans le flou. Que les décisions prises l’ont été et continueront à être prises sans trop savoir ???
 
Mais il a une solution, avec France AgriMer et BVA, à suivre.
 
Pour le bar, notre fédé a fait des propositions, mais... « ce sont les ministres de l’UE qui décident », il n’a donc pas le pouvoir de parler pour nous (j’ironise).
 
« Et puis nos propositions seraient trop couteuses à suivre. »
 
Par contre jeter un oeil à l’application : Fishfrienders c’est peut être notre avenir. Pour ceux qui embarqueront smartphone ou tablette connectés.
 
« Ses services proposent des bagues pour le bar ».
 
Quant on voit l’usine à gaz des bagues pour le thon, j’imagine la suite. Autre question que fait le pêcheur indépendant ? Où trouve t il des bagues ? Quid de notre indépendance individuelle ?
 
Pour le thon rouge : tout va bien, on ne change rien en attendant la réponse définitive de l’ICCAT. Certains journaux font état d’une avancée notoire (Le Monde) A suivre.
 
Mr TRAVERS nous confirme qu’il oeuvrera pour l’harmonisation des tailles minimales pour les pêches des coques et des palourdes. Un texte est paru le 16/1/2018, JO 19012018
Pour notre zone la coque est à 2,7 cm et la palourde japonaise à 3,5 cm. Aie la ressource.
 
En résumé : je ne vois pas une prise en compte suffisante de nos problématiques, pour que des avancées significatives aient lieu dans le contexte actuel.
 
Il semble certain que nous aurons encore besoin de présence, pour démontrer aux pouvoirs publics que nous représentons une force «politique» ( au sens propre du terme) , qui même si elle ne nourrit pas directement le peuple ; Elle participe, avec ses 15 à 16 milliards d’euros (plaisance incluse) de poids économique, ses 9 millions de pratiquants (source CNP), dont 3 millions de pratiquants réguliers. 5000 entreprises, 50,000 salariés directs, 570 ports maritimes, lacustres et fluviaux. Elle participe je disais à l’économie de notre pays et elle concerne 9 millions de citoyens directement. Ces données ne concerne que les adhérents de la Confédération du Nautisme et de la Plaisance, née en 10/2015 pour mieux se faire entendre.
 
Pour information (source Ministère DPMA), quand nous parlons des professionnels, de quoi parlons nous : Quels sont les caractéristiques du secteur de la pêche et de l’aquaculture?
 
La pêche représente un chiffre d’affaire de plus d’1 milliard d’eu ros, et l’aquaculture – qui regroupe notamment la conchyliculture (production des coquillages), la pisciculture, l’algoculture – un chiffre d’affaire de 700 millions d’euros. Ces activités représentent 39 000 emplois (directs) et 100 000 emplois indirects.
La pêche et l’aquaculture sont deux secteurs dont le poids économique est faible à l’échelle nationale..... lire la suite sur agriculture.gouv.fr/la-peche.
 
Attention :
Certaines annotations et/ou remarques me sont personnelles. Elles sont destinées à alimenter des échanges et des réflexions. Il ne s’agit en aucun cas de la position d’un tiers qu’il soit individuel ou collectif. Ce sont des positions que je défendrais dans le cadre d’un entretien.

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